Le choix du bonheur – Sandrine Meilland-Rey

Si je commence en vous disant que “Le choix du bonheur” tourne autour des thèmes de la séparation, du deuil, de la mort et des blessures profondes, vous pourriez en conclure que malgré son titre frais et léger, il s’agit là d’un roman lourd et sombre. Pourtant, rien n’est moins vrai.

Nous suivons les méandres de la vie de Nadia. Elle vient de se séparer de son mari et décide de quitter la Haute-Savoie pour aller vivre près de sa mère, dans la région de Grenoble. La maison qu’elle y loue m’a charmée dès sa première description. Il est pourtant clair dès le départ qu’il plane sur ce retour aux sources de Nadia de gros nuages.

D’abord, il s’avère que sa maman, Angela, qui se bat contre un cancer, ne fera plus long feu. Comment Nadia appréhendera-t-elle ce départ imminent ? Comment gèrera-t-elle ses sentiments, le contact avec sa mère qui se meurt, mais aussi les sentiments de son fiston Louis, qui se voit donc non seulement confronté au départ de chez son papa, mais aussi à sa grand-mère qui se fâne. Et puis comment Angela veut-il quitter ce monde ? Est-elle prête ?

Ensuite, la maison peut bien être superbement accueillante, elle recèle aussi une histoire que Nadia découvre peu à peu. L’histoire de Guillaume, le fils de ses voisins et propriétaires, Jeanne et François. Un homme meurtri, qui se fait souffrir, mais qui touche Nadia en plein dans son cœur de femme, qui la fascine, la séduit… même s’il a aussi des moments où il est exécrable.

En somme, tous les personnages de ce roman se voient confrontés à des peines, des blessures, des changements. L’auteure décrit avec respect et empathie le chemin qu’empruntent ses personnages, sans tomber ni dans le larmoyant, ni dans l’eau-de-rose. Pour moi, cela donne au livre une puissance de catharsis. Parce que les personnages cherchent et se cherchent, changent d’avis, font des tentatives qui mènent quand à un succès, quand à un échec. En un mot : une histoire richement empreinte de la beauté de la vie dans toutes ses couleurs, les vives comme les sombres.

Il faut reconnaître, évidemment, que le titre parle de bonheur, certes, mais aussi de choix. Et faire des choix, c’est accepter de faire des erreurs ainsi que prendre des responsabilités. J’aime particulière les livres de ce genre, qui ont une qualité d’arc-en-ciel. Ils parlent tant de pluie que de soleil, ce qui leur donne une large palette de couleurs. Si vous aimez ce type de romans, n’hésitez plus un instant, procurez-vous “Le choix du bonheur” de Sandrine Meilland-Rey.

Lire un autre roman dans la même veine ? Je vous invite à découvrir mes deux premiers romans : Ceci n’est pas… une histoire d’amours et Phénomène Naturelle.

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